Et voilà, évidemment, j'ai deux mois de retard dans le challenge Gallmeister. C'est vrai que mai-juin-juillet sont des mois maudits pour moi. C'est la fin de l'année scolaire et il y a plein de boulot à la bibliothèque. Et je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas quel nuage fatal navigue au-dessus de ma personne, mais ce trimestre m'est toujours compliqué. Je vous raconterai ça dans d'autres posts, ou pas... Mais revenons à nos ânes ( plutôt que nos moutons ). Pour le mois de mai, donc, j'ai lu "la dernière frontière" d'Howard Fast. Une tribu de Cheyennes décide de retourner sur leur territoire et donc de quitter leur réserve. Les cavaleries, les shérifs et autres militaires se déchaînent mais une bonne partie des Indiens atteindra son but. Ils sont menés par Little Wolf, vieux chef imperturbable, enroulé dans une couverture, qui regarde les combats les yeux mi-clos et essaie en vain de faire comprendre à ces bobets de colons qu'ils feraient mieux de les laisser passer. Entre les scènes d'attaques ( loupées ) il y a des descriptions de la nature. Souvent, un coyote traverse le champ de bataille, à l'aube, dans le brouillard.
Dans le texte il est écrit : "Ce peuple rêvait de revoir son propre sol. ses collines, ses vallées /.../." C'est tellement légitime. Qu'est-ce qu'une frontière ? Qu'est-ce qu'un pays ? Est-ce plus qu'une vallée ou qu'une rivière, qu'une montagne, qu'un certain chemin dans la forêt. Est-ce qu'il est nécessaire d'envahir ? d'enfermer ou d'interdire de passer ? À quoi ça sert tout ça alors qu'on vit sur la même planète. C'est ce petit globe notre dernière frontière. Et encore, ça se discute. Lisez ce livre, maintenant qu'il y a la guerre et que d'autres discutent de leurs frontières.
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C'est maman qui vous écrit les poussins ! Archives
July 2022
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