Bois-Girard 32
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Nature writing

1/6/2022

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Bonjour, bonjour ! Tout d'abord, des petites nouvelles d'Olive...
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Après son petit accident, elle va bien mieux. Nous avons ajusté son body avec une grosse pince et des épingles à nourrice, et elle est tout à fait confortable. Encore quelques jours et ce sera fini !
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Je tenais à vous partager ma dernière lecture : Nature morte avec truite, de John Gierach aux éditions Gallmeister. Choisie surtout à cause de sa belle couverture et aussi parce qu'il me fallait quelque chose de contemplatif... Je fus servie !
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Car dans ce livre, il n'est question que de pêche. Pêche à la mouche ( sèche ) dont les leurres ont chacun un numéro ou un petit nom technique. Pêche dans des rivières, des canyons, des goulets, des trous d'eau. En Amérique du Nord, rien à voir avec notre Murtensee évidemment.
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L'auteur nous explique où il est allé pour ses expéditions de pêche. Il décrit ( mais pas trop longtemps ) les paysages, les soucis climatiques ( la météo est déterminante dans la pêche à la mouche ), les éclosions d'éphémères, les remous, les branches mortes, les cailloux. C'est hyper apaisant ! Non ?
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Le scénario est identique. Le pick-up est chargé. La route est pleine de trous. L'auteur tombe en panne ( ou pas ). Il s'arrête pour boire un gobelet de café dans une station service ( ou pas ). Il retrouve des congénères et il arrive enfin. Le chapitre peut enfin vraiment commencer.
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Il est question d'observation de la rivière, de choix de matériel, de la qualité des bottes, du gilet qui a des trous, des cannes en bambou et leurs colifichets. Et la soie, la soie tout le temps. Je pense que c'est le nom pour le fil de pêche. La soie, c'est beau.
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Et là, ça se corse : soit il chope son poisson, soit il ne le chope pas. Soit il ne le chope pas tout de suite mais il le chope après. Soit il ne le chope pas et le regrette ou ne le regrette pas trop. Soit il aimerait bien mais il ne peut pas le choper. Soit il se rend compte après qu'il aurait pu le choper. Soit, il rentre bredouille. C'est la grande aventure. J'ai compris à la moitié du bouquin, que John Gierach pratique le "catch and release", ce qui signifie qu'il ne mange pas ce qu'il chope. Le poisson retourne dans la rivière ( avec un piercing et un petit traumatisme ). Le livre a alors pris une tout autre dimension, carrément métaphysique : la pêche n'est pas la pêche, c'est pour cela que je l'appelle la pêche. ( c'est le sutra du diamant, à lire ici )
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Finalement, le livre se termine sur une dernière journée de pêche ( il le chope en pensant aux autres qu'il a chopés ). Et ce fut apaisant comme tout. Je ne pêche pas, je suis d'avis que toutes ces truites, ces farios, ces brookies etc pourraient rester pépère dans leur flaque. J'ai parfois eu l'impression que certains propos étaient teintés d'un brin de misogynie ( il n'y a qu'une seule pêcheuse et on ne sait pas ce qu'elle a chopé ). Je ne suis pas certaine que de faire des kilomètres avec un vieux pick-up qui pisse l'huile soit vraiment défendable. Mais j'ai quand même grandement apprécié ce bouquin. Je vous le conseille lorsque vous avez besoin de calme.
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