Il pleut à verse. Luis est installé sur la terrasse à l'abri et il fait le chat zen qui observe la pluie. Introspection, calme, méditation. Le soir tombe, il y a des bruits de vaisselle à l'intérieur, mais lui il reste tranquillement là. Il attend l'arrivée de son pote Benoît, qui ne manque jamais de faire une petite apparition lorsqu'il y a des flaques dans la cour. Welcome Ben !
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Tout d'abord, pas de post hier, car j'ai bossé comme une dingue à fabriquer de petites barrières pour protéger mes jeunes salades des canards qui se sont mis à adorer ça. Je vous en parlerai plus tard ( peut-être ). Aujourd'hui, je pensais à la forêt. Et j'essayais de me souvenir d'endroits où j'allais souvent me promener. C'est un mystère car je ne me souviens plus très bien des plantes, des souches, des cailloux, des sentiers. J'invente, mais je sais bien que ce n'est pas exactement ça non plus. Dans la forêt il y a des endroits où on verrait bien surgir un petit personnage magique. Une petite bête de l'ancien monde... Parfois on surprend de vraies bêtes ou alors, on se fait surprendre par elles ! Lorsqu'il y a des petites plaques de boue, on peut y lire comme dans un livre la vie de la forêt. Je n'ai pas dessiné les énormes ornières des véhicules forestiers, ni les innombrables traces de bottes, de VTT, de motocross. Heureusement, il n'y a pas que des humains dans les forêts. Je suis entrain de lire un livre qui parle de l'importance des forêts pour l'équilibre du monde. Les forêts primaires, celles qui ne sont pas exploitées par l'homme. Là où tout germe, éclot, gratte, fouille. Là ou d'énormes mammifères font la loi, ou pas. J'imagine des troncs gros comme des maisons, avec une épaisseur de mousse et des colonies de champignons, des nuées d'insectes, des petits sentiers secrets... J'irai me promener demain pour voir si mes souvenirs sont bons. Et j'espère bien croiser un ou deux lutins. Bonne nuit !
Cette histoire de chouette me rappelle ma visite chez un chamane il y a bientôt une année. Suite à des soucis de santé divers, mon ostéo me conseille de prendre rendez-vous avec un chamane qu'elle connaît. Alors j'y vais. Et lors de son travail, alors qu'il jouait du tambour, je voyais de sympathiques chouettes posées sur mes épaules. Je me suis dit que c'était typiquement un truc de transe ça, faire voir des chouettes. J'ai toujours bien aimé ces oiseaux en plus. C'était une rencontre étrange. Il était vraiment bienveillant et complètement concerné par mon cas, je me suis sentie tout à fait à l'aise. ( Il est dessiné sous la forme d'un sympathique hibou bizarre, ce à quoi il ressemblait assez en y repensant. ) Il m'a expliqué qu'il allait me faire respirer des huiles essentielles de plantes avec lesquelles il était en connexion, pour voir s'il pouvait me soigner avec elles. Alors là, je dois dire, que j'ai assez envié le fait d'être capable d'avoir un lien aussi fort avec un végétal. J'y repensais ce matin en travaillant au potager. Être en connexion avec une plante, ça doit être un tout autre langage, non ? Quelle langue ça cause une plante ? Et je me demandais avec quelle sorte de végétaux j'aimerais travailler. Légume ? Fleur ? Arbre ? Mousse ? Mauvaise herbe ? Herbe aromatique ? Aquatique ? ( Ici vous me voyez désherber avec mes canards au jardin. C'est avec eux que je travaille, mes collègues de potager. Ils ne sont pas particulièrement efficaces, ni dégourdis, mais ils soignent ma bonne humeur et bouffent les limaces. Je les aime. ) C'est en regardant par la fenêtre lorsque je dessinais, que j'ai vu le camarade qui me conviendrait : Le sureau. Rustique, résilient, qui fait à la fois des sifflets, du sirop, des confitures, de l'ombre. L'arbre qui indique l'emplacement de l'eau ( sur-eau ). Il y en a un qui pousse juste derrière notre poulailler. Il a été coupé et repousse de plus belle. Toujours là, sans chichi, un vrai pote quoi !
Et vous ? Ce serait qui ? Je suis victime d'une sympathique migraine. Ceci est bien frustrant, moi qui avait l'intention de profiter de chaque minute, seconde, micro-centième de seconde de mes vacances, voilà que j'aimerais mieux être demain. Mais bon, ça va déjà mieux puisque je peux poster ce petit dessin. Bisou tout le monde, je retourne au lit.
Tard la nuit passée, j'ai été réveillée par une chouette. Je n'ai d'abord pas compris ce que c'était que ce bruit de piaillement, mais c'était bien elle, la chouette. Je sais qu'il y en a plusieurs qui chassent dans le verger. Parfois en hiver, on peut les surprendre sur les piquets de clôture quand on remonte le chemin vers la maison la nuit. Elles tournent la tête et nous suivent du regard avec un air un peu agacé. Celle-ci criait tellement fort que j'ai bien cru qu'elle était carrément installée sur le rebord de ma fenêtre. On dort les fenêtres ouvertes, entre qui veut : moustiques, papillons, chauves-souris... chouette, pourquoi pas. Après un moment, les appels se sont espacés. J'ai imaginé qu'elle était repartie en battant de ses grandes ailes duveteuses, au dessus des arbres. Partie pour une nuit de chasse, accompagnée des nombreux insectes qui crissent, stridulent, grincent dans la nuit. J'ai repris mon livre et ai fini par m'endormir.
Aujourd'hui il pleut. C'est les canards qui sont contents ! IL faut vider le plafond de la serre qui se remplit. De grosses bedaines d'eau se mettent à pendre à l'intérieur. Il a fallu consolider la structure pour éviter que le plastique cède. La pluie a chassé jusque sur la terrasse. Les bottes sont remplies d'eau. Il me semble que c'est le temps idéal pour vous raconter comment Gemma est arrivée au BG32. Le 24 juin, Roland reçoit un appel du vétérinaire, il a trouvé un chaton et fait appel à nos services pour le remettre sur pieds ( pattes ). Nous étions à la bibliothèque, il m'aidait à installer une étagère. Je rappelle le cabinet. C'est vrai que nous avions adoré nous occuper de Balthazar ( souvenez-vous ! ), je me demande quel sorte de machin va nous tomber dessus. Et voilà ce que je découvre ! Après quelques jours d'intempérie qui ont du lui faire perdre sa famille, la pauvrette a trouvé refuge sur le paillasson du vétérinaire ( après avoir longtemps hésité à se montrer ). Toute crottée, avec une conjonctivite et un appétit d'ogre, je l'embarque. Elle miaule tout le trajet. Je pense à l'appeler Gisèle à cause de l'opéra, mais comme je connais une Gisèle j'hésite. À la maison, on la réchauffe, on la nourrit, on la nettoie, on lui prépare un petit nid. On la nourrit encore, elle fait des petits murmures de plaisir. Et comme on trouve qu'elle est tout d'un coup le centre du monde, un cadeau précieux, on l'appelle Gemma qui vient de gemme, la pierre précieuse. Voilà. Vous savez tout !
Et voilà, c'est les vacances... Vous vous en doutez, plusieurs machins ont fait que je n'ai pas été hyper régulière niveau posts sur le BG32. Mais bon, me revoilà. C'est les vacances quoi. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai souvent beaucoup d'attentes concernant mes vacances. Il va falloir que ce soit parfait. Et évidemment, ça m'angoisse un peu, la perfection. J'y réfléchis là. Je me souviens de la semaine passée, j'avais la tournée des bancs de lecture ( un truc trop chouette, cliquez là ) et j'ai du lire plusieurs fois "La famille souris se couche". Histoire plutôt pour les petits, elle a toutefois beaucoup plu aux quelques grandes que j'avais là. Pourquoi ? Parce qu'on assiste au bain des souris dans leur super salle de bain à la japonaise. Comme l'illustration s'y prête bien, on passe un temps fou à décrire cette salle d'eau dans tous les détails. Le fourneau, le plancher pour pouvoir s'installer et se laver, les fenêtres ouvertes sur l'extérieur, le bambou qui fait goutter de l'eau fraîche... Et comble du bonheur, quand les petits sont couchés, la maman et la grand-mère souris y vont rien que les deux et peuvent en profiter complètement. Cette exclusivité, je crois que c'est vraiment ce qui faisait rêver mes lectrices. Il n'y a pas d'illustration de ce moment, il y est juste écrit "Les bruits des seaux qui s'entrechoquent et les discussions tranquilles de Grand-maman et Maman souris s'élèvent dans la nuit." ( ou un truc approchant ). J'ai lu cette histoire au moins 4 fois dans la semaine, toujours le même succès ! Pour revenir à mes angoisses... Je crois que je vais me la jouer famille souris, à la fraîche, pour cet été. Et c'est pas Gemma ( on vous expliquera ) qui me dira le contraire.
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C'est qui ?
C'est maman qui vous écrit les poussins ! Archives
July 2022
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